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Réparation Kintsugi

Objet sublimé d'avoir été brisé...


Un objet auquel on tient, brisé puis réparé se charge d'une expérience nouvelle et retrouve une place dans notre vie, raconte son histoire, porte une mémoire et ouvre de nouveaux horizons dans votre paysage quotidien... L'objet est sublimé d'avoir été brisé...






 


Kintsugi


Un objet auquel on tient, brisé puis réparé se charge d'une expérience nouvelle et retrouve une place dans notre vie, raconte son histoire, porte une mémoire et ouvre de nouveaux horizons dans votre paysage quotidien...
L'objet est sublimé d'avoir été brisé.

Sur le modèle du Kintsugi, une méthode japonaise de réparation des céramiques avec une laque saupoudrée de poudre d'or, je vous propose d'effectuer les réparations de vos objets brisés.

Contactez moi pour demander votre devis ou pour échanger autour de cette méthode de sublimation des blessures. L'art du Kintsugi est souvent utilisé comme symbole et métaphore de la résilience en psychologie...

Sur rendez-vous uniquement. Contact: 06.12.77.04.90



 

Lisez aussi l'article Wikipedia ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Kintsugi

Source de l'article ci-dessous: https://universdujapon.com/blogs/japon/kintsugi

 
À la fois décoratif et spirituel, l’art ancestral du Kintsugi (金継ぎ) répare les objets (et les esprits) tout en les sublimant avec de la poudre d’or. La technique vise à souligner les fissures en les rendant esthétiques, au lieu de les masquer.

Symbole de renouveau, le Kintsugi est issu du Wabi-Sabi, un concept qui voit la beauté dans la simplicité et l’imperfection. Ce concept s'applique d'ailleurs à plusieurs arts japonais. Plus qu’une pratique artisanale, la pensée Kintsugi est une véritable métaphore de la résilience, que l’on peut appliquer à soi. Ce procédé de restauration traditionnel prend du temps telle une blessure en cicatrisation.

Découvrez l’histoire et la magie du Kintsugi étape par étape et son parallèle avec la philosophie bouddhiste zen.

Le Kintsugi, entre art et spiritualité
Apparu dans l’archipel au XVIe siècle, le Kintsugi est l’art de réparer les céramiques, porcelaines et faïences en les embellissant. « Kin » signifiant « or » et « tsugi », « jointure » en japonais. Ici, pas question de jeter une poterie cassée et encore moins de dissimuler les fêlures de sa vieille vaisselle. Au contraire, la philosophie du Kintsugi met en valeur l’objet en se servant de ses failles, selon le principe du Wabi-Sabi.

Cette pensée bouddhiste zen qui s’affranchit de la perfection voit la beauté à travers le temps qui passe et les épreuves de l’existence. Selon cette philosophie, le cycle de la vie est une œuvre remarquable de la naissance à la mort. Ainsi, les petits défauts et l’usure naturelle révèlent la splendeur des choses.

L’artisanat du Kintsugi s’inspire de cette théorie pour réparer les poteries brisées. Ce procédé utilise une laque (urushi en japonais) pour recoller les morceaux et recouvrir les fissures d’or afin de souligner leur éclat. Les tasses, bols, statues, sculptures et pièces de valeur en céramique sont réassemblés, séchés et polis. Enfin, on peint les cicatrices de poudre d’or, d’argent ou de bronze afin de créer des motifs. Après cette réparation décorative, les objets deviennent encore plus solide qu’avant. Certains petits malins s’amuseraient même à les faire tomber volontairement pour tester leur résistance.

Les étapes de la réparation Kintsugi
Le Kintsugi est un art traditionnel qui demande beaucoup de temps, de rigueur et de précision dans les gestes. En général, une œuvre nécessite un mois de travail en moyenne, toutefois les plus belles créations mettent plus d’un an à être réalisées.
A l’époque, les artisans partaient couramment en mer afin d’éviter la poussière et parfaire leur environnement de travail. Par ailleurs, saviez-vous que l’urushi est en fait une substance très toxique et allergisante ? Ainsi, le jour ou l’apprenti faisait une réaction de contact avec d’atroces démangeaisons, son maître disait qu’il devenait officiellement un vrai artisan urushi.
Toutes les étapes du Kintsugi peuvent être appliquées à soi-même pour guérir de ses blessures psychologiques ou physiques dans une démarche de développement personnel.

Vous venez de vivre un choc émotionnel ? Votre cœur est brisé ? Pansez vos blessures et reconstruisez-vous en prenant exemple sur cette technique de restauration japonaise en suivant ces 5 étapes !

1. Recoller les morceaux
Après avoir soigneusement nettoyé et rassemblé les éclats, on va mélanger la laque (urushi) avec de la poudre de terre cuite afin d’obtenir un genre de mastic que l’on appliquera délicatement sur les morceaux brisés afin de les recoller ensemble.
➡ C’est le moment de soigner vos blessures physiques ou émotionnelles et de rassembler vos forces.

2. Laisser le temps opérer
Les objets sèchent pendant plusieurs semaines durant lesquelles la résine va durcir. Après cette étape, on peut effectuer quelques retouches avec le mastic et laisser sécher à nouveau.
➡ Cette phase de séchage correspond au processus de cicatrisation. Prenez le temps nécessaire à votre reconstruction.

3. Repartir sur de bonnes bases
On va ensuite polir les céramiques pour gommer toutes les aspérités et irrégularités de la surface avant de déposer une fine couche de laque au pinceau sur les fêlures. Il faudra patienter encore 1 à 2 semaines afin de laisser sécher.
➡ Vous avez fait le deuil de votre passé ? Il est temps de vous recentrer sur le présent et de faire peau neuve. Cette phase est celle de la renaissance.

4. Révéler la beauté des fissures
Les failles sont enduites de laque associée à de l’oxyde de fer puis recouvertes de poudre d’or afin de créer des motifs décoratifs. Enfin, une fois que tout est sec on va repasser une dernière couche d’urushi pour fixer les décors.
➡ Assumez votre histoire personnelle et vos fêlures. Vous vous relèverez encore plus fort et épanoui qu’auparavant.

5. Cultiver l’art de l’imperfection
Les motifs laqués en or sont polis pour révéler leur éclat. Certains artisans utilisent des agates ou des dents de poisson comme polissoir. Toutefois, on laisse volontairement quelques défauts pour donner du relief.
➡ Apprenez à apprécier les petits défauts et bannissez la quête de la perfection lisse et fade.

L’histoire du Kintsugi
Alors qu’il avait cassé son bol préféré, le shogun Ashikaga Yoshimasa décide de le renvoyer en Chine afin de le faire réparer. Il faut savoir que les services en porcelaine étaient particulièrement appréciés au Japon pour la cérémonie du thé.
Or, les Japonais ne maîtrisaient pas les techniques de fabrication ni de réparation de cette céramique contrairement à leurs voisins chinois ou coréens.
Toutefois, lorsque l’objet revient lamentablement rafistolé, le shogun piqua une grosse colère. Ainsi, il demanda à ses artisans de trouver une manière plus esthétique de restaurer son bol favori. C’est donc un caprice qui fut à l’origine du Kintsugi avec la volonté de donner une seconde vie aux objets dans le respect de leur histoire. À noter que cette technique traditionnelle s’inscrit tout à fait dans les fondements du recyclage et de l’écologie d’aujourd’hui.

Lorsque enfin les artisans japonais acquirent la méthode de réparation de la porcelaine, grâce à une laque naturelle appelée urushi, ils s’inspirèrent des concepts de la philosophie zen pour faire de la restauration des pots cassés, un art noble.
Les objets du quotidien jouissaient d’un second souffle et s’ornaient de magnifiques motifs en or pour devenir des pièces uniques. Les vieux vases, bibelots abîmés et objets d’art patinés se faisaient recycler pour le plus grand plaisir des collectionneurs. Si bien que certains cassaient leurs vaisselles volontairement pour donner une nouvelle vie à leur théière ou à leurs assiettes en porcelaine. D’ailleurs, si jamais vous avez envie de tester cet art réparateur, sachez qu’il existe de nombreux tutoriels et DIY sur Internet.

La philosophie du Kintsugi ou l’art de réparer
Véritable illustration du wabi-sabi, le Kintsugi part du principe que la beauté se trouve dans la nature imparfaite et éphémère.
Cet art incarne entièrement le symbole de renaissance, car si chaque chose a une fin, tout renaît de plus belle. En empruntant la philosophie du Kintsugi, ce que l’on trouve laid au départ devient le témoignage de l’histoire et du parcours de chacun. Les cicatrices et les marques du temps sont une source de sublimation et une occasion de donner du sens à sa vie.
Saviez-vous que les samouraïs exposaient fièrement leurs blessures de combat même lorsqu’ils étaient défigurés ?
Par ailleurs, l’urushi est une résine vivante qui durcit au fil du temps et procure une résistance incroyable. Ainsi, les objets restaurés par cette technique traditionnelle sont encore plus beaux et plus solides qu’auparavant. Une bonne leçon de vie pour faire de ses blessures une force.
Plus qu’une simple réparation, le Kintsugi est riche de sens. Il joue un rôle libérateur puisqu’en réalité à travers l’objet que l’on répare, c’est soi-même que l’on guérit.

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